Alex-Mot-à-Mots

Voici un roman qui m'a propulsé (littéralement) au coeur de l'Ecosse du 17e siècle.

Tout y est rude : la vie, la guerre. D'autant plus pour Corrag, qui se tient en retrait du village. Mais qui va aussi soigner, grâce à ses plantes, les maux des uns et des autres. Petit à petit, elle trouve sa place dans le clan MacIain.

Ce roman chante également l'amour de Corrag pour les Highlands, et qui a déjà porté ses pas en cette contrée ne peut qu'être en accord avec elle.

C'est également un roman sur l'amour et le respect de la nature et de ses bienfaits.

Un roman sur l'Amour, aussi. Même si la mère de Corrag lui a interdit d'aimer, elle ne peut s'empêcher de tomber amoureuse d'un fort et vaillant Highlander.

J'ai lu ce livre comme un roman, mais j'ai découvert, dans les dernières pages, qu'il était historique. Le récit d'une vie en marge, forte et belle.

coup-de-coeur

L'image que je retiendrai :

Celle de Corrag, les cheveux au vent, parcourant la lande et donnant au paysage ses propres noms.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/31/23049287.html

Hélène-Lecturissime
Un roman ensorcelant. Susan Fletcher est une grande magicienne…

Le portrait de Corrag, archétype des êtres rejetés pour leur étrangeté, est subtilement peint : la jeune fille se livre à la première personne avec toute sa naïveté, sa jeunesse, et sa beauté, et parallèlement, dans les lettres qu’il écrit à sa femme Jane, la voix de Charles donne un point de vue externe sur elle, point de vue qui va évoluer au fil du récit de cet étrange personnage.

Clara

Ecosse fin du XVIIe siècle. Corrag une très jeune femme d’origine anglaise est emprisonnée. Accusée de sorcellerie, elle est condamnée à être brûlée dès l’arrivée du printemps. Le Révérend Charles Leslie venu d'Irlande est à la recherche d’informations sur le massacre de Glencoe. Un massacre perpétré par l’armée du Roi Guillaume dit l’Orange.

Magali C.

"Dans un cachot, enchaînée" (p. 20), une femme se raconte. Quelle est sa faute? C'est d'être une sorcière. Corrag la sorcière. Sa peine? Le bûcher. Il attend sous la neige que l'hiver laisse place au printemps.